La recette du succès

Publié par Bizoux le

Alors oui, le titre est accrocheur et malheureusement non, cet article ne donnera pas la recette miracle de la potion magique qui transformera celui qui la boira en un dieu de l'Ultimate Frisbee. Mais bien manger et bien boire, toute l'année et plus particulièrement en championnat ne peut que vous faire du bien.

Disclaimer (parce que ça fait classe) : J'ai assisté en octobre à une formation santé organisée par la FFDF et animée par le médecin fédéral officiel de la FFDF. Ceci est le résumé de ce que j'ai retenu. N'étant pas moi-mềme un professionel de la santé, il est possible que certaines des informations ne soient pas justes et je m'efforcerai de les corriger une fois qu'on me les aura signalées.
Si vous avez également envie de plus d'information, n'hésitez-pas à venir me trouver sur le terrain et on en discutera plus. Vous verrez, je suis un mec sympa et je ne mords pas.

Alors, de quoi va-t-on parler ? De 2 choses : comment manger en championnat, et comment s'hydrater.

Buvez, c'est ma tourn­ée

Vous aviez remarqué, surtout pour les plus observateurs, que les gens suent quand ils font du sport. Parfois beaucoup. Et pour compenser, il faut boire. Ce qu'on sait moins, c'est qu'avec la meilleure volonté du monde, même en buvant des tonnes, notre organisme ne peut absorber qu'1L d'eau par heure. Le reste, ça fait juste faire pipi. Or, suivant les personnes, l'Ultimate fait perdre de 0,5 (pour les rares chanceux) à 2 L/h. Problème donc car on commence à être déshydraté en match, c'est difficile de corriger le tir.

La bonne pratique est donc assez simple. Comme en soirée, il faut boire avant, pendant et après l'effort. Alors, on fait comme les forces spéciales dans le désert, on boit 2-3 gorgées entre les points. Comme ça, on s'hydrate et il n'y a pas de déchets :).

Plus sérieusement, est-ce que c'est vraiment important de boire ? Non, parce qu'on peut tenir 3 jours sans boire avant de mourir. Certes, mais sur le terrain, on fait plus que survivre. La statistique classique : 2/3 de notre corps est composé d'eau. Et il aime ça. Dès que l'équilibre est rompu et que ce ratio change, tout se déteriore et l'organisme tire le signal d'alarme.
La sensation de soif commence dès que le corps souffre d'1% de déshydratation. Si peu, et pourtant, à ce moment-là, on a déjà perdu 10% des capacités physiques et intellectuelles. Pas facile de réaliser un exploit et sauver toute l'équipe dans ces conditions.
Alors, convaincu ?

On parle, on parle mais toujours pas de recette. Il faut boire et bien. Car en plus de perdre des litres d'eau, on consomme du sucre et on évacue du sel, tout aussi important pour le corps.
Entre le début du match et la première heure de jeu, on fait simple et on boit de l'eau. Avec ou sans bulle, mais pas besoin de minéreaux en particulier.
Une fois la première heure écoulée, on passe à une boisson spécifique. En plus de l'eau, on rajoute 1g de sel par litre, ainsi que du sucre, entre 30 et 50 g/L. Du sucre en poudre, du sirop, du jus de fruit ou du miel, du moment que c'est du sucre, c'est cool. Entre 30 et 50, c'est surtout une question de température. Plus il fait froid, plus il faut de sucre.
Bien sûr, si vous avez la flemme de préparer tout ça, vous pouvez par exemple vous rabattre sur des eaux gazeuses, naturellement riches en sel, et manger du sucre à côté. Et prendre des super poudres. Il faut juste faire attention à prendre ce qu'il faut au bon moment.
Que prendre avant et après les matchs ? Tout dépend de votre alimentation. Avant, il faut au moins penser à boire. Après, il faut refaire le plein de ce qu'on a perdu. Mais vous avez compris le concept, alors je vous fais confiance.

Voilà qui conclue la première moitié de cet article. La suite, [link post= »2059″]comment manger à l’Ultimate[/link].
À bientôt sur les terrains

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